Transition. Le spécialiste conseille d'y aller petit à petit. "L'idée principale est de reprendre en douceur un rythme plus régulier et plus adapté". Et donne un exemple : si l'enfant s'est couché vers 23 heures pendant les vacances, au lieu de le mettre du jour au lendemain au lit à partir de 20 heures, préférez avancer d'une demi-heure tous les jours l'heure du coucher.
Négociation. Avec des ados, Jean-Luc Aubert préconise le dialogue. "Quel que soit l'âge [d'ailleurs], il est toujours bon d'expliquer. Que ce soit pour le coucher ou le lever, il n'est pas question d'imposer, mais de discuter pour parvenir à un accord". Par exemple : l'adolescent a accumulé couchers tard et grasse matinée pendant toutes les vacances. On peut alors établir un "contrat progressif" avec lui, en échelonnant les horaires des jours à venir et en gardant à l'esprit que s'il se couche tard de temps en temps, ce n'est pas grave.
Souplesse. Il n'existe pas d'horaires types, explique l'expert, puisque "les besoins et les impératifs ne sont pas les mêmes" selon les familles. Il faut aussi "garder de la souplesse, quinze ou trente minutes de décalage sur les horaires, ce n'est pas grave".
Du concret pour les petits. Avant 6 ans, la notion de temps est abstraite, souligne Jean-Luc Aubert. Face à un petit de cet âge-là, la bonne chose à faire peut donc être de "dessiner une frise chronologique en faisant apparaître les jours, les nuits, les réveils, les couchers. On peut par exemple faire figurer des petits pictogrammes". Résultat : on aide l'enfant à matérialiser et à concrétiser le temps, ce qui le structure et le rassure. Avec le petit plus ludique à la clé.